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NOTICIA - 12-06-2024
AVT au webinaire de l'EUCVT
En tant que membre du projet européen EUCVT (Centre d'expertise pour les victimes du terrorisme), AVT a eu l'honneur de participer le 23 avril à un webinaire intitulé « L'utilisation des réseaux sociaux après un attentat terroriste : outil d'information utile ou facteur de victimisation supplémentaire ?
Au cours de ce webinaire, les intervenants ont eu l'occasion de discuter des différentes façons dont les médias sociaux peuvent être bénéfiques et/ou problématiques à la suite d'un attentat. L'utilisation des médias sociaux, en particulier à la suite d'un attentat terroriste, peut être source de polarisation. D'une part, les médias sociaux constituent un moyen immédiat et accessible de diffuser des informations cruciales au public, offrant un soutien aux personnes touchées par des mises à jour en temps réel, des récits de témoins oculaires et des déclarations officielles. Cependant, les médias sociaux peuvent également être manipulés pour amplifier la peur, diffuser des informations erronées et glorifier la violence. Les faux témoignages, les images explicites et la propagande peuvent exacerber la panique et l'anxiété, provoquant la redoutable revictimisation. En outre, la diffusion rapide d'informations non vérifiées peut entraver le travail de la police et semer la méfiance à l'égard des autorités.
Les différents intervenants ont pu débattre de tout cela :
- Diana Úbeda, psychologue, coordinatrice du projet international de l'AVT et responsable du département des événements de l'association.
- David Fritz Goeppinger, photographe et écrivain, qui a été l'un des otages de l'attentat du Bataclan : Témoignage - David a tenu un journal sur les réseaux sociaux tout au long du procès des attentats de Paris : quel impact positif ou négatif cela a-t-il eu sur lui, sur les autres victimes et sur la société dans son ensemble ?
- Philippe Vansteenkiste, fondateur de V-Europe et victime des attentats de Bruxelles en 2016.